A la recherche du pavillon « style Guimard »,Amorce d’une nouvelle recherche
Le pavillon « Style Guimard » 1903 (annexe 1) : définition
Pour la première exposition de l’habitation organisée en 1903 au Grand Palais (voir annexe 3), Hector Guimard élève un pavillon d’été qui reprend « des modèles d’architecture, de décoration et d’ameublement » (voir annexe 2-b)créés pour ses nombreuses constructions. Les candélabres, garde-corps, panneaux de lave émaillée et les verrières du métropolitain forment l’entrée et une partie du corps de cette édicule. Des gerbes de bois inspirées de celles de la maison Coilliot ou de la salle Humbert de Romans élèvent une toiture dont les rampants s’achèvent sur des chêneaux du castel Béranger.
Vitrine du travail de l’architecte, ce pavillon est aussi celui de ces entrepreneurs. Aussi, dans un geste publicitaire, fut éditée une série de 23 cartes postales intitulées le « style Guimard » en couleur enveloppée dans un papier où apparaissent les noms des collaborateurs (voir annexes 1, 2).
A la recherche du pavillon « style Guimard » : une modélisation particulière
Pour cette construction fragmentaire, nous nous appuierons sur les constructions existantes pour retrouver des morceaux que nous aurons loisir de saisir.
A la recherche du pavillon « style Guimard » : une initiative
Principe : rassembler des industriels, fabriquants pour reconstruire physiquement le pavillon « style Guimard », à l’occasion d’un grand rassemblement (Salon, Batimat). Pour l’événement seraient rééditées des cartes postales « Style Guimard » (images virtuelles, peut-être), mais aussi des cartons d’invitation reprenant les différents intervenants pour la construction de cet édicule.
Ce pavillon serait un miroir du savoir-faire de ces entreprises et mettrait en valeur leur travail, tel que Guimard a pu le faire.
Les entrepreneurs que nous recherchons sont ceux qui ont les droits d’exploitation des modèles créés par Guimard, mais surtout le savoir-faire.
La reconstruction de cet édicule est un moyen de faire revivre un esprit novateur qu’était celui de Guimard, à l’aube de ce nouveau millénaire :
mélange des matériaux, utilisation de la couleur, industrialisation de produits, utilisation sensée et sensible de la courbe.
